XP : 32 Messages : 9 Ici depuis le : 19/09/2014 Couleur Dialogue : #660000
| Eloan
Sujet: Eloan Dim 21 Sep - 18:27 | |
| Eloan « La Mort rattrape ceux qui la fuient. »
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SURNOM : Aucun. ÂGE : Vingt-trois ans. SEXE : Femme. ORIENTATION : Hétérosexuelle.
QUALITÉS : Silencieuse, perspicace, analyste, intelligente, directe, généreuse, humble, discrète, observatrice. DÉFAUTS : Silencieuse, taciturne, renfermée, opportuniste, têtue, avide, distante, imprévisible, méprisante, farouche, dédaigneuse, rancunière.
GHILDE / CLAN : Hors-la-loi. STATUT SOCIAL : Sans-caste. TITRE : L’Inévitable. PROFESSION : Mercenaire.
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POUVOIR : Eloan n'est pas encore réellement consciente de son pouvoir. Elle le confond avec l'entraînement et, éventuellement, une petite part de chance. La jeune femme possède en réalité le don de ne jamais manquer sa cible. Bien sûr, bon nombre de paramètres doivent être réunis : une concentration optimale et une détermination sans faille, notamment. Le moindre son, la moindre distraction et son don ne fera plus effet. Eloan l'ignore également mais comme pour tout merrethinien, utiliser l'And'Ära a un coût. Aussi, une fois son pouvoir utilisé, sa cible atteinte et forcément en piteux état, la mercenaire se voit considérablement affaiblie. Elle est rapidement prise de migraines et, selon les situations, peut en arriver à avoir des nausées, les jambes tremblantes ou les nerfs à fleur de peau. Quels que soient les éléments susceptibles de leur barrer la route, rien n'est en mesure d'empêcher les lames d'Eloan de se planter dans ses victimes. Qu'on parle de rafales de vent ou d'un mur en béton armé, elles fonceront droit sur la cible, transperçant le temps et l'espace pour aller se nicher en son cœur. Plus les éléments s'opposent à la raison, plus le pouvoir d'Eloan est déployé, plus elle se retrouvera faible au final. Caractère & Physique
Ses yeux. C'est certainement ce qu'on remarque en premier lieu. Ce qui attire votre attention, la capture et vous envoûte, ne serait-ce qu'un bref instant. D'une couleur magnifique, bleue aux reflets verts turquoises, ils scintillent comme deux joyaux, inaccessibles cependant. Les cheveux de la jeune femme sont noirs, lisses et généralement mi-longs. Contraste étonnant qui met la beauté de son regard en avant. Les traits fins de son visage soulignent la féminité d'Eloan, bien qu'elle ne fasse aucun effort pour la mettre en avant. Ni part les ornements, ni part son habillement. C'est une femme simple, souvent sombre d'ailleurs. Une femme que l'on regarde de loin sans vraiment oser approcher. Qui intrigue, qui hypnotise … mais pas de la même manière qu'on le serait face à une belle danseuse Ness'Yn. Non, autrement. C'est tout Eloan : autrement.
Pas bien grande et plutôt mince, dépourvue de formes généreuses à outrance, la demoiselle ne suscite pas grand intérêt, en général. Elle n'est pas vilaine, elle le sait. Mais elle est quelconque. Sauf peut-être pour ses yeux qui, eux, détonnent réellement. Aussi notre jeune femme a-t-elle eu (et continue d'avoir) quelques conquêtes, au gré de ses voyages d'une ville à l'autre. Jamais rien de sérieux, simplement pour les plaisirs que procurent ces instants d'oubli.
Souvent vêtue de tons sombres, Eloan préfère le pratique au décoratif. Ainsi évite-t-elle soigneusement les parures et les bijoux qui seraient, outre un encombrement manifeste, susceptibles de la faire repérer lorsqu'elle est en « mission ». Ses vêtements sont en fibre fine, pour que l'air puisse passer à travers et laisser sa peau respirer un minimum. Eloan fait toujours confectionner ses tenues au même endroit : chez un marchand égaré dans les sombres rues de Bena-Rae. Il sait, désormais, pourvoir ses tenues de poches dissimulées et d'accroches diverses et variées qui servent toujours. Avantageux en termes de prix, il est surtout discret et ne pose pas de questions, ce qui arrange bien la mercenaire. Les deux précédents s'étaient montrés un peu trop curieux, elle avait dû s'en débarrasser.
Ainsi est-elle. Froide, distante, comme si elle ne ressentait rien. Oh, c'est faux, bien entendu. Eloan n'est jamais qu'un être humain. Elle a des sentiments comme tout le monde, elle s'escrime simplement à les dissimuler, à en faire fi. Si elle compatissait pour toutes ses victimes, sa tête serait emplie de prières et elle ne pourrait plus penser tranquillement. L'appât du gain passe sans doute avant sa morale. Et puis, elle a tellement souffert … ce n'est qu'un juste retour des choses.
Le silence est un mot d'ordre chez elle. Silence et discrétion. La mercenaire se faufile parmi les ombres pour faire corps avec elles et momentanément disparaître. Le reste du temps, elle passe inaperçu sans faire d'effort. Elle se contente d'écouter au lieu de parler. D'observer au lieu d'agir. Elle se mêle à la masse, se déplace sans bruit. Une ombre parmi les ombres.
Histoire
CHAPITRE I
La tête baissée, la petite fille regardait résolument le sol. Comme on le lui avait appris. Elle n'osait pas lever les yeux sur ces personnes aux pouvoirs effrayants. S'ils considéraient qu'elle leur faisait affront, Neniane affirmait qu'elle se retrouverait privée de manger, forcée à dormir à l'extérieur et qu'elle pourrait ensuite tomber malade ou être vendue. On ne provoquait pas les Maîtres. Et, obéissante, la gamine n'avait pas envie de tester les limites d'indulgence de ces hauts personnages. Elle se tenait donc tranquille, silencieuse, car une esclave bavarde était une esclave morte, selon Rehn. Cette idée la fit frissonner. Morte. Comme sa maman, ne put-elle s'empêcher de penser. Cette dernière avait été battue sous ses yeux embués, sous ses cris torturés. L'enfant ferma les paupières. Elle ne voulait plus voir ces images. Toutes les nuits, elles revenaient. Et même la journée, parfois.
« Comment s'appelle-t-elle ? demanda la voix brusque du nouveau Maître. - Comme vous le souhaiterez, lui répondit-on. Elle n'a pas de nom défini. »
C'était faux. Sa maman lui avait murmuré le nom qu'elle avait choisi pour elle avant de pousser son dernier soupir. Mais c'était un secret. Elle ne devait en aucun cas le dire à quiconque le lui demandait. Sous aucun prétexte. Jamais. Elle s’appellerait comme on choisirait de l'appeler. Elle avait promis à sa maman. Et une promesse, lui avait-elle appris, s’honore jusqu'à la dernière seconde.
« A-t-elle un don ? » questionna-t-on encore.
La jeunette n'osa lever les yeux. Elle contemplait les grains de sable, laissa la chaleur écraser son corps. La voix du vendeur se faisait plus pressante, comme s'il tentait de cacher quelque chose. Son malaise, en tout cas, était perceptible.
« Non. Elle est encore trop jeune. Peut-être n'en aura-t-elle même jamais. »
Le nouveau Maître sembla réticent mais il fit tout de même passer une bourse pleine dans la main de l'homme aux pieds nus. La petite, quant à elle, tentait de se faire la plus discrète possible. Peut-être que si elle restait là, immobile, elle finirait par disparaître.
« Allez, suis-moi. Tu te tiens bien, c'est parfait. N'ouvre pas la bouche sauf si on te le demande. »
L'enfant ne répondit rien. D'un geste bourru, le nouveau Maître la poussa en avant. Elle faillit trébucher mais se rattrapa de justesse. Elle avait de bons réflexes, heureusement pour elle. Cela lui avait déjà évité une mésaventure. L'homme grimpa sur sa monture, tenant la gamine par les cordages longs mais serrés qui lui liaient les mains. Elle grimaça sous la douleur. Il eut tout de même la gentillesse de ne pas faire avancer son animal trop vite. L'enfant suivait à pied.
Les esclaves n'avaient qu'à marcher.
CHAPITRE II
La demoiselle posa sa lyre et rouvrit les yeux. Son Maître souriait, paisiblement assis sur son canapé. Âgée de dix ans, maintenant, Sephy avait bien grandi, pris de belles couleurs et appris à contenter son nouveau Maître, d'ailleurs plus si nouveau. Grâce à lui, elle mangeait à sa faim, dormait confortablement. Elle avait simplement à tenir la maison rangée, en contrepartie, avec l'aide de la vieille Ramianne. L'esclave actuelle et de toujours. Celle-ci avait rejoint la maison Noîsis à peu près au même âge que Sephy, mais, aujourd'hui, était incapable de faire toutes les tâches toute seule. En remerciement d'avoir si bien servi pendant toutes ses années (elle avait vu grandir le Maître et avait servi son jeune père avant lui, selon ses propres dires), le Maître avait décidé de la garder jusqu'à sa mort et d'embaucher une petite nouvelle qu'elle formerait selon les coutumes de la maison.
Sephy avait une jolie voix, aussi la gamine chantait-elle pour plaire à son Maître, comme le faisait Ramianne avant elle. Il lui avait patiemment appris à jouer de la lyre et elle commençait tout juste à maîtriser les bases de la musique, selon lui. Mais il était fier, malgré tout. Et parfois, il lui glissait un gentil compliment, tout en l'entraînant au solfège. Sa vie d'esclave n'était de loin pas la pire. Même si le souvenir terrible de l'assassinat de sa mère ne la quittait pas. Elle n'avait pas vraiment de raison de se plaindre. Le Maître lui offrait même de jolis vêtements, à certaines occasions. Elle avait déjà deux robes rien que pour elle.
Ce ne fut que six ans plus tard qu'un nouveau drame se produisit. La jeune fille avait connu des années plutôt fastes, au côté de son Maître. Elle avait appris l'art difficile de la musique, celui de la lecture et, dans la foulée, de l'écriture. Elle savait également compter un peu. Le Maître était lui-même un illustre personnage. Il souhaitait le meilleur, même pour ses esclaves. Ramianne était décédée deux ans auparavant et avait eu le droit à de belles funérailles. Le Maître restait inconsolable, depuis lors. Malgré tous les efforts de Sephy pour lui remonter le moral.
Il fut emporté un soir, par une terrible maladie dont Sephy ignorait tout. Elle le pleura longuement, se demandant ce qu'il allait advenir d'elle. La petite fille était devenue une jolie adolescente et son Maître avait commencé à la prévenir contre les mauvaises intentions de certaines personnes. Surtout quand il s'agissait d'hommes.
Mais toutes les préventions du monde n'auraient pu empêcher ce qui arriva.
CHAPITRE III
« Je m'appelle Sephy, » ronchonna la jeune fille, obstinément figée sur ses paroles.
Pour son impertinence, elle reçut trois coups de fouet supplémentaires. On la corrigea encore, jusqu'à ce qu'elle lui dise ce qu'il voulait entendre. Au bout d'un moment, à bout de souffle, les yeux rougis et les lèvres en sang, Sephy sembla plus coopérative.
« Très bien. - Quel est ton nom ? persifla l'homme aux mille vices. - Seph... - Ne comprends-tu donc pas ? »
Le coup suivant fut accueilli par un rictus. Les yeux bleus de la demoiselle scintillaient de ses reflets verts, comme possédée, ignorant la douleur, la laissant même pénétrer son corps et s'emparer de son esprit. Elle le dévisageait sans honte ce qui le fit fulminer. Jamais elle ne plierait. Elle garda son sourire.
« Sephy. »
Résolue, déterminée. Peut-être folle, qui sait. Elle fut frappée jusqu'à être plongée dans un profond coma. Elle dormit trois jours durant, entre l'agonie des coups et l'envie de mourir ; elle aurait préféré ne jamais se réveiller. Les paroles de sa mère lui revinrent en mémoire quand, enfin, elle céda, brisée :
« Comme tu voudras. Je m'appelle Trista. »
Satisfait, son bourreau la laissa finalement se reposer. Il referma la porte. Mais elle savait que son cauchemar ne connaîtrait pas de fin. Pas tant qu'il serait en vie.
CHAPITRE IV
Son passé était désormais sous scellé. Elle n'en parlerait pas, elle n'y penserait pas. Froidement, la jeune femme contempla la flaque de sang et le corps qui y baignait. Maintenant, c'était sûr, elle aurait la paix. Après quatre longues années d'enfer. Elle connaissait enfin un peu de répit. Et il était bien sûr impensable qu'elle se fasse racheter de nouveau. Plus jamais elle ne serait la possession d'un fou quelconque. Plus jamais elle ne se laisserait toucher, manipuler, frapper, humilier. Elle servirait désormais ses propres intérêt.
Dans un soupir, elle leva les yeux vers la lune et pria la déesse un instant. Une seule image lui revint en mémoire et c'est avec le sourire qu'elle murmura :
« Maintenant, je peux, maman. »
Elle ferait honneur à sa mémoire. Elle respecterait sa promesse. Et elle porterait fièrement son nom.
Eloan.
Erÿn
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SURNOM : Plumettes. ÂGE : Inconnu. SEXE : Indéfini. RACE : Inconnue.
| Description
Erÿn est une petite créature soyeuse qui tient dans la paume de la main. Légère et discrète, cette bestiole semble avoir des plumes et deux petites ailes qu'elle n'utilise réellement que pour planer. Elle est capable de léviter, ce qui lui évite de devoir battre de ses ailes minuscules qui ne la mèneraient probablement pas bien loin. Erÿn a la particularité de pouvoir changer la couleur de ses plumes pour se camoufler, mais elle aime adopter une jolie couleur vert pâle quand son camouflage n'est pas nécessaire. Comme l'humaine, la créature emplumée possède de petits yeux bleus.
Elle communique par la pensée, en envoyant des images ou des sensations. Mais, timide, il faut qu'elle se sente un minimum en confiance avant de se lancer dans une quelconque forme de communication. Même avec Eloan, passer ce stade a pris un peu de temps. Au départ, elle était simplement présente, discrète, comme à son habitude et souvent cachée pour observer la jeune femme qui, apparemment, l'intriguait.
Erÿn n'émet pratiquement aucun son, si ce n'est de très légères vibrations qui pourrait s'apparenter à un faible ronronnement.
Mais, en somme, on ne connaît pratiquement rien d'elle. Il semblerait d'ailleurs qu'elle n'ait pas de congénères. Pourquoi avoir choisi de rester avec Eloan le jour où leurs routes se sont croisées ? Erÿn seule le sait.
Derrière l'Écran
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CODE : Yep par Syph PRÉSENCE SUR LE FORUM (SUR 7 JOURS) ? : Oh, je pense pouvoir venir un peu tous les jours. Donc certainement 6/7, pour ne pas faire trop présomptueux. COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? : Sur un top-site. UN AVIS ? : Le concept est juste génial, c'est la première fois que je tombe sur ce genre de forum RP et j'adore ! Les images choisies pour illustrer les villes sont à tomber par terre ! Dans les points « négatifs », je trouve qu'il y a peut-être un peu trop d'apostrophes, entre les nom de Ghildes et les lieux. Pour finir, y'a un tout petit détail qui m'a apostrophée dès que j'ai pris connaissance de l'univers : c'est le petit mot sur la page d'accueil qui dit « Forum roleplay fantastique » … en fait, c'est tout sauf fantastique =P C'est une erreur commune que de confondre ces deux genres. Mais le fantastique est un genre très différent où, dans notre monde réel, apparaît des créatures qui ne devraient pas exister. Imaginons des vampires à New-York ; des anges peuplant la Terre dans une histoire qui se passerait à Londres, par exemple. Ça, c'est du fantastique. Merreth, c'est un univers de Fantasy. Une sorte de monde parallèle qui n'a rien à voir avec le nôtre. Comme, par exemple, dans le Seigneur des Anneaux, dans Game of Thrones, Eragon et j'en passe. Du coup, ça me titille, il faudrait vraiiiiment changer le message en « Forum roleplay Fantasy ». =D
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| Eloan
Sujet: Re: Eloan Lun 22 Sep - 10:19 | |
| Coucou, Na' !
Ah oui, je me doute que beaucoup confondent mais, trop souvent, le public a tort. Et comme on est sur un forum, je trouvais plus concret de s'adapter à la langue française et d'utiliser le bon genre littéraire, huhu. Encore si Merreth était un mix indescriptible et étrange à la Cloud Atlas ou comme les univers croisés des DC Comics, carrefour de nombreux genres, je ne dirais pas ... mais là, c'est clairement défini, aucun doute possible. Alors hu ... ça me pique les yeux, du coup.
Sinon, merci d'avoir lu ma fiche, ça me fait très, très plaisir ! Je suis contente qu'Eloan te plaise et ce sera avec joie pour le RP ! ♥ |
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